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MEXICO - GUERRERO

Mars 2000

par Serge Dumont

Club Med, Oiseaux et Ixtapa, Mexique

J'ai passé une semaine merveilleuse de vacances en compagnie de mon fils à Ixtapa, Mexique.

C'était ma première expérience Club Med.  Ce Club Med est familial et je ne saurais trop le recommander pour quiconque veut aller se reposer en famille.  La formule familiale permet à tous ceux qui ont des enfants âgés de deux mois et plus de pouvoir se reposer grâce aux Baby Club, Petit Club, Mini Club, Teen Club qui organisent des activités avec des GO parlant français/anglais/espagnol à longueur de journée.  Mon fils a ainsi participé à des activités quand il le voulait et pendant ce temps j'ai pu faire du tennis, kayak de mer, catamaran, "snorkling", etc.  Et la bouffe...  un choix impressionnant de plats (plus de trois salles remplies de différentes victuailles) où on se sert à volonté...

Sur le site du Club Med, une végétation luxuriante qui contraste avec les forêts asséchées qui l'entourent.  Il n'a pas plu depuis 4 mois et demi à Ixtapa et les arbres des environs n'ont plus de feuilles...  comme en hiver sauf qu'il fait 27 degrés C!

Ixtapa est situé sur la côte Pacifique du Mexique dans l'état de Guerrero.  La région est montagneuse.  On peut justement voir du Club Med des oiseaux de proie qui tournoient près des montagnes toutes proches;

Urubus à tête rouge (Cathartes aura), facilement reconnaissable par le dessous des ailes, des Urubus noir (Coragyps atratus) au vol si reconnaissable (quelques battement d'ailes, un court plane, suivi de quelques battements d'ailes) et plus "court" que l'Urubu à tête rouge.  En portant plus d'attention on peut discerner quelques Caracara huppé (Polyborus plancus) dans le groupe (surtout au motif sous les ailes, la poitrine et la queue).  Tout cela à partir du balcon de ma chambre d'hôtel...

Dans la végétation autour de l'hôtel, on remarque les oiseaux noirs du coin;

Quiscale chanteur (Dives dives) très abondant de même que le Quiscale à longue queue (Quiscalus mexicanus).  Par ailleurs, un oiseau noir se tient parmi les quiscales et attire mon attention...  il s'agit d'Anis!!!  Un rêve d'enfant!  Voir enfin ces oiseaux noirs au gros bec ridé...  Il s'agissait d'Ani à bec cannelle (Crotophaga sulcirostris).  Tous ces oiseaux noirs ont des cris et des chants mélodieux qui contrastent avec les oiseaux noirs du Québec...

Mais l’oiseau noir le plus spectaculaire est sans contredit le Cassique à ailes jaunes (Cacicus melanicterus) un grand oiseau noir avec du jaune sur la queue, le croupion et les ailes qui contrastent de façon magnifique avec le noir.  Plusieurs de ces oiseaux étaient vus avec des branchailles au bec ce qui signifie qu'ils devaient être en période de nidification sans doute.  Cet oiseau est abondant au Club Med et c'est un régal pour les yeux.

Le matin, un oiseau nous réveillait par une grande variété de chants mélodieux et exprimés avec force...  Après quelques recherches, il s'agit du Troglodyte à nuque rousse (Campylorhynchus rufinucha) forme "rufous naped".  Ce gigantesque troglodyte (taille 7 pouces selon le Peterson) est omniprésent dans les arbustes entourant le pavillon "Vista" du Club Med.  Il est peu farouche ayant été observé à moins d'un mètre de distance à plusieurs reprises.

Du balcon de l'hôtel, on observe de nombreux Tyrans...  Il s'agissait surtout de Tyran mélancholique (Tyrannus melancholicus) reconnaissable, entre autres, à sa queue fourchue .  Cet oiseau est actif toute la journée.  Contrairement aux tyrans du nord, je ne l'ai jamais vu pourchasser d'autres oiseaux.

On pouvait également observer des Tyrans "Kiskadee like".  Apres de très longues réflexions et observations, j'ai en conclu qu'il s'agissait de Tyrans quiquivi (Pitangus sulphuratus) en comparant sa taille avec celle d’oiseaux perchés sur la même branche (plus grand que l'Oriole des vergers, un peu plus que le Tyran mélancholique) de même que son comportement; je l'ai vu à plusieurs reprises plonger à l'eau dans les lagunes remplies de crocodiles ce qui serait plus de son ressort.  Autrement, le bec ne ressemblait pas à celui du Tyran pitangua (Megarhynchus pitangua) qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau mais ayant un bec aplati typique.  Par ailleurs, le Tyran sociable (Myiozetetes similis) est trop petit même s'il est presqu'un clone en miniature au Tyran quiquivi...

Quelques tyrans plus pâles, grisâtres sont présents à l'occasion.  Ainsi le Tyran à gorge cendrée (Myiarchus cinerascens) a été observé à deux ou trois reprises près des terrains de tennis du Club.

Parmi les oiseaux de forêt colorés, notons l'omniprésence des Orioles des vergers (Icterus spurius).  Dans un même arbre, je pouvais voir de 10 à 20 mâles adultes d'un brun-rouge très foncé.  Quelques immatures mâles accompagnaient les adultes.  Tout au plus une femelle dans tous les oiseaux présents au Club. C'est quand même étrange, non?

Un autre Oriole habitait le Club...  Tête orange, gorge noire, une seule barre alaire blanche.  En position perchée, beaucoup de blanc sur les ailes.  J'ai longtemps hésité entre l'Oriole masqué (Icterus cucullatus) et l'Oriole à gros bec (Icterus gularis).  Je n'ai pas noté de barre alaire orange ou jaune chez aucun des oiseaux...  mais d'autre part, il n'y avait qu'une barre alaire blanche (confirmé  par quinze minutes d'observations) ce qui devrait identifier l'Oriole à gros bec (Altamira Oriole).  Si quelqu'un a d'autres infos qui me permettraient de confirmer cette observation, ce serait apprécié.

L'oiseau rouge du coin est le Moucherolle vermillon (Pyrocephalus rubinus).  Un magnifique oiseau à la tête et au ventre rouge vif contrastant avec un dos noir.  Je l'ai toujours observé en solitaire, que ce soit au Club ou ailleurs.

Des geais immenses habitent la région; les Geais à face blanche (Calocitta formosa) de forme à gorge blanche.  Ces geais ont une taille de 22 pouces selon le Peterson et présentent une TRES LONGUE QUEUE de plusieurs fois la taille de l'oiseau.  L'oiseau arbore également une crête noire qui dépasse de beaucoup la tête.  Cet oiseau se tient soit en couple ou en petites bandes de 4 à 5 individus.  L'oiseau semble occupper une niche équivalente au Geai bleu canadien (Cyanocitta cristata).  Il est très présent sur le Club Med et dans les environs.

Un magnifique pic habite la région: le Pic élégant (Melanerpes chrysogenys) (Golden-cheeked Woodpecker).  C'est un pic d'une taille de huit pouces, à dos zébré blanc et noir possédant une nuque orange vif à la base tournant rapidement au rouge vif pour se terminer à la base du bec.  Un beau masque noir couvre l'oeil et rejoint le rouge et l'orange de la tête et de la nuque.  Les couleurs de la tête sont vraiment spectaculaires et on peut rester estomaqué pendant plusieurs minutes lorsqu'il picotte à moins d'un mètre de nous à la hauteur de notre tête.  Un must à voir absolument au Club!!!

Le Merle à dos roux (Turdus rufopalliatus) est abondant sur le Club Med et occupe la même niche que le Merle d'Amérique (Turdus migratorius).  On dirait un Merle d'Amérique avec un dos et une ventre roux-pâle avec le reste du corps grisâtre.

J'ai observé à quelques reprises le Moqueur polyglotte (Mimus polyglottos) très reconnaissable par ses taches blanches sur les ailes.

Les gobes-moucherons (Polioptila sp.) sont abondants mais j'ai trouvé le Peterson insuffisant pour les identifier avec certitude.  Quelques colibris sp.  également.  De même que plusieurs petits moucherolles dont l'identification est incertaine...

Parmi les petits passereaux notons la présence d' Organistes à gorge jaune (Euphonia hirundinacea) petits oiseaux spectaculaires à la poitrine, la gorge et le front jaune contrastant avec un corps noirâtre.

Le Sporophile à col blanc (Sporophila torqueola) est présent au Club Med dans les plantes aquatiques trouvées aux côtés de la lagune (près du pavillon Laguna).  C'est une espèce très variable et les oiseaux présents différaient significativement de ceux illustrés dans le Peterson.

Un petit passereau non identifié: gorge et poitrine jaunes, tête bleu foncé, dos noirâtre...  Oiseau non décrit dans le Peterson.  Se tient dans les arbustes ou au sol.  Un peu plus grand que le Sporophile à col blanc.

Le Sicale des savanes (Sicalis luteola) a été observé à une reprise.  Cinq petits Sicales se sont posés à moins d'un mètre, m'ont laissé les observer cinq minutes et m'ont dit au revoir...  Je n'ai plus jamais observé ces petits oiseaux jaunes, snif!

Parmi les parulines observées au Club, notons

Paruline à joues grises (Vermivora ruficapilla) au moins 15 individus Paruline jaune (Dendroica petechia) la forme nordique, 3 individus Paruline à croupion jaune (Dendroica coronata), 3 individus race de l'ouest Paruline polyglotte (Icteria virens)

Disons que ca m'a pris du temps avant de cliquer pour la Paruline polyglotte...  je ne l'avais vu qu'une fois auparavant au Cape May (New Jersey).  Un gros oiseau qui se tenait dans les broussailles avec tout le devant jaune et une lunette blanche autour des yeux...  Les lunettes me faisaient penser au Viréo à tête bleue (Vireo solitarius).  L'oiseau était très actif et chantait, criait abondamment et variait sans cesse son répertoire (un peu comme un Moqueur?).  Il était seul.  Je l'ai observé pendant trente minutes, assis tranquille sur un rocher, pendant qu'il s'activait dans un buisson.

Parlant de Viréo...  j'ai observé le Viréo doré (Vireo hypochryseus) très facilement reconnaissable.  Un viréo tout jaune avec un sourcil encore plus jaune.  Le dos est plus jaune-verdâtre toutefois.

Une autre espèce de Viréo m'a donné beaucoup de fil à retordre...  Le Viréo jaune-verdâtre (Vireo flavoviridis).  On dirait un clone du Viréo aux yeux rouges (Vireo olivaceus) avec des sous-caudales jaunâtres...  D'après le Peterson, ces deux oiseaux sont tellement similaires que certains l'auraient groupé en une seule espèce.  Dans le livre du National Geographic, le Vireo flavoviridis est devenu une race du Viréo aux yeux rouges.  D'après le CINFO plus récent, ces deux entités sont considérées comme deux espèces...  Ceci dit, c'est tout un défi d'idenfication sur le terrain.  D'autres espèces de Viréos  ont également été observées.

Quelques corneilles sur le rivage, Corneille du Mexique (Corvus imparatus), sans doute, quoique je ne l'ai aies pas entendues chanter...  Plusieurs croient qu'il s'agit de la même espèce que la Corneille de rivage (Corvus ossifragus).  D'autres croient que sa voix et ses comportements sont suffisamment différents pour justifier un "splitting"...

Parmi les Columbines, aucun pigeon!!!

Notons plutôt que cette niche est occupée par la Touterelle à ailes blanches (Zenaida asiatica) avec beaucoup de blanc sur les ailes et la queue.  Elle ressemble beaucoup à la Tourterelle triste (Zenaida macroura).

Au sol, on note de très petites colombes...  la Colombe inca (Columbina inca) et la Colombe  à queue noire (Columbina passerina).  Certains font penser à de grands pinsons et se comportent en savanne de la même façon.  Le roux sur les ailes de ces colombes est très frappant au vol.  Notez bien la présence de blanc sur la queue et la présence ou non de taches sur la gorge et la poitrine entre autres...

Dans les marais près de Zihuatanejo, on peut observer le Jacana du Mexique (Jacana spinosa) très reconnaissable au jaune sous les ailes lorsqu'elles sont relevées de même que le front jaune.  Les Foulques d'Amérique (Fulica americana) de même que les Gallinules poule d'eau (Gallinula chloropus) sont abondants.  Les poule d'eau étaient à un mètre et demi de moi et passaient à moins d'un mètre d'un crocodile.  Sans jumelle, je voyais très bien les raies blanches qui forment une ligne au flanc.  Le front rouge à cette distance est très impressionnant.

Dans les marais d'eau douce, on pouvait approcher à moins de cinq mètres des Tantales d'Amérique (Mycteria americana) adultes de même que de multiples et spectaculaires Spatules rosées (Ajaia ajaia) d'un rose spectaculaire.  L'Ibis blanc (Eudocimus albus) adulte et en plumage de premier printemps de même que l'Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) encore que je ne pouvais exclure l'Ibis à face blanche (Plegadis chihi) très similaire à ce temps-ci de l'année (où le blanc est pratiquement absent).  Disons que selon le Peterson il s'agirait plus probablement de l'Ibis à face blanche vu la présence sur le Pacifique...  j'ignore si l'Ibis falcinelle est régulièrement observé sur la côte pacifique du Mexique à présent...

Parmi les hérons, notons l'abondance du Héron vert (Butorides striatus) que l'on retrouve tout autant sur le gazon du Club Med que dans toutes les sorties près de lagunes ou marais.  Par ailleurs, notons l'abondance dans les lagunes des Aigrettes tricolores (Egretta tricolor), Aigrettes bleues (Egretta caerulea), une magnifique aigrette vraiment BLEUE!.

Une mention spéciale pour l'exemplaire abondance de la Grande Aigrette (Casmerodius albus).  Il y a en a tellement que le soir elle viennent sur la plage du Club Med devant les baigneurs se régaler de petits crabes et autres délices.  L'Aigrette neigeuse est également abondante et si quelqu'un veut comparer ces deux espèces, c'est l'endroit idéal puisque les deux espèces se côtoient partout et on peut facilement comparer la taille, le jaune du bout des pattes, etc.

J'aimerais ajouter une surprise pour moi, un Héron garde-boeufs (Bubulcus ibis) en pleine apogee de la pariade avec la tete herisee de roux avec du roux sur la poitrine et le dos.  Cet oiseau fut observe dans une lagune au milieu de Jacanas...  Le paradis n'était pas loin...

Par ailleurs, toujours sur le Club...  je marchais dans un sentier reliant un pavillon à un autre puis je m'arrête interloqué. Un Bihoreau violacé (Nycticorax violaceus) se promène tranquillement au milieu du gazon.  Je m'asseois et le regarde à moins de deux mètres.  Quel bel oiseau, en pleine pariade en plus avec ses petites plumes qui s'échappent de la tête.  Vraiment le dessin du guide National Geographic ne lui rend pas justice.  Quelques jours plus tard, même expérience mais avec un Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)...  Mon coeur palpite devant tant d'observations de qualité!

Le Grand Héron (Ardea herodia) en pleine pariade également a également été observé à maintes reprises autant sur la côte que dans les marais d'eau douce et les lagunes.

Une surprise dans une lagune, un vol de sept Pélicans d'Amérique (Pelecanus erythrorhynchos)!  Une autre première pour moi.  Le Pélican brun (Pelecanus occidentalis) est lui abondant dans les marais salés et le long de la côte.

Le Fou brun (Sula leucogaster) est abondant le long de la côte.  Quel spectacle que de voir au bout d'un quai de pêcheurs (à Playa Linda) des hordes de Fous bruns et de Pélicans bruns plonger sur un banc de poisson à trois mètres de nous!  Il faut voir le Fou plonger comme un missile dans l'eau!  Aucune éclaboussure et presque toujours un succès.  Le Pélican, lui, plonge sans se mouiller complètement et ressort presque toujours avec un poisson.  Les pêcheurs du quai se ruent lorsqu'ils voient l'attaque en règle de ces oiseaux.  C'est fascinant, on peut voir jusqu'à 20 ou 30 oiseaux qui plongent en même temps à chaque seconde sur un banc de poissons.  Les pêcheurs lancent alors leurs lignes et attrappent des poissons de façon garantie.  Parfois, ils attrappent un Pélican, ce dernier se laisse tirer jusqu'au rivage, le pêcheur déprend la ligne dans les pattes du Pélican et celui-ci maintenant libére est déposé (parfois lancé...) sur le quai.  Après quelques instants auprès des pêcheurs, les Pélicans reprennent leur envol et repartent à la pêche miraculeuse.  Des Cormorans à aigrettes (Phalacrocorax auritus) participent à cette fête mais préfèrent nager à la surface pour plonger sur le poisson venu.  Quelques Frégates superbes (Fregata magnificens) plongent pour effleurer la surface de cette eau prodigue.  Il s'agira uniquement de femelles ou de juvéniles.

Par ailleurs, notons le Chevalier branlequeue (Actitis macularia) très présent le long des marais et de la côte.  Son hochement de la queue est reconnaissable de la Baie James, Nouveau-Québec à Ixtapa, Mexique!

De nombreuses Sternes sp.  (Pierregarin/Forster) étaient présentes le long de la côte.  Par ailleurs, notons la présence de Sternes royales (Sterna maxima), toujours en plumage d'hiver dans certains marais.

Ajoutons la présence de Noddi niais (Anous stolidus) dans la mangrove.  Un oiseau qui ressemble à un laride d'un brun uniforme.  Dans la même mangrove, présence notée de Martin-pêcheurs d'Amérique (Ceryle alcyon) de même que la présence authentifiée par un guide local d'un Martin-pêcheur à ventre roux (Ceryle torquata) que je n'ai pu qu'apercevoir en vol.

Par ailleurs, de nombreuses Hirondelles et "martins" en vol que je n'ai pas identifiés.

Bref, un voyage magnifique et familial où, sans se déplacer trop loin, il est possible de faire plusieurs belles observations.

Je souhaite à tous de vivre de tels voyages.  Cela fait un grand bien.

Salutations,

Serge Dumont
Lachine, Quebec
dumontse@openface.ca

P.S.  Ajoutons également des engoulevents sp.  à notre descente d'avion qui volaient en pleine nuit autour de l'Airbus 330 d'Air Transat...

P.P.S.  Pour votre voyage, il vaudrait mieux acheter l'autre livre plus gros sur les oiseaux du Mexique et de l'Amérique centrale.  Les gens découpent les planches colorées, les agraphent ensemble et les amènent sur le terrain.  Ces planches sont plus complètes, comprennent des dessins des juveniles et des femelles et auraient été plus utiles que le Peterson sur les oiseaux du Mexique.  Sinon, amenez le guide National Geographic et votre Peterson sur les oiseaux du Mexique et vous devriez pouvoir survivre. 


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